La confiance est l’impératif fondamental de 2021 : une enquête mondiale menée par The Workforce Institute at UKG cherche à savoir pourquoi la confiance est difficile à trouver au travail

15 décembre, 2020, LOWELL, Mass., et WESTON, Fla.

Alors que le monde s’apprête à tirer un trait sur les événements sans précédent de 2020 et se tourne vers 2021 avec un espoir et un optimisme renouvelés, une enquête mondiale menée par le Workforce Institute d’UKG explore l’importance de faire de la confiance un impératif fondamental pour créer des cultures de travail performantes qui servent mieux les clients et leurs collectivités.

Le rapport « Trust in the Modern Workplace » (La confiance dans le milieu moderne du travail) se fonde sur une enquête mondiale menée auprès d’environ 4 000 employés et chefs d’entreprise dans 11 pays1.  Commandé par le Workforce Institute d’UKG et dirigé par Workplace Intelligence, le rapport examine l’état actuel de la confiance, en particulier entre les employés et les dirigeants, et les possibilités que les entreprises peuvent créer en faisant de la confiance un élément fondamental de l’expérience employé.

Repenser le paradigme de la confiance : la confiance doit être accordée et non gagnée
Selon l’enquête, la plupart des employés et des chefs d’entreprise (63 %) pensent que la confiance au travail doit être gagnée.  Parmi les hauts dirigeants, près des trois quarts (72 %) croient que c’est à l’employé de gagner la confiance des autres.  Seulement un tiers (37 %) des employés et des chefs d’entreprise estiment que la confiance doit être supposée.

« La confiance doit constamment être entretenue, et lorsque la position par défaut de l’entreprise est de présumer de la confiance et des bonnes intentions, elle peut réinventer des processus et des politiques désuets pour se concentrer sur le rendement grâce à une expérience employé véritablement moderne » affirme Dr Chris Mullen, Ph.D., SPHR, SHRM-SCP, directeur exécutif, The Workforce Institute at UKG.  « La confiance permet d’innover et de remettre en question le statu quo.  Elle est un élément essentiel pour offrir des expériences significatives et connectées. ».

L’idée que la confiance doit être gagnée prévaut surtout en Inde (90 %), aux États-Unis (68 %), au Royaume-Uni (67 %), en Australie et en Nouvelle-Zélande (64 %), au Canada (64 %) et en France (64 %).  En comparaison, les employés et les chefs d’entreprise au Mexique (63 %) sont plus susceptibles de présumer de la confiance dès le départ qu’ailleurs dans le monde.

Les périodes de crise créent des occasions de bâtir la confiance
Plus de la moitié des employés et des chefs d’entreprise (52 %) disent que la confiance est plus élevée dans leur entreprise aujourd’hui qu’elle ne l’était avant la pandémie.  C’est en Inde (67 %), au Mexique (56 %), aux États-Unis (53%), au Royaume-Uni (52 %), et en Australie et en Nouvelle-Zélande (50%) que la confiance au travail s’est le plus améliorée.

La covid-19 a forcé les entreprises à repenser pratiquement du jour au lendemain des modèles opérationnels entiers, dont l’augmentation du télétravail.  Alors que 55 % des employés pensent qu’il est plus facile de faire confiance à leurs collègues dans un lieu de travail physique qu’à ceux qui travaillent virtuellement, près des deux tiers (61 %) disent que la pandémie a amélioré leur perception des modalités de travail flexible et à distance.

« Le travail de n’importe où, à tout moment, est là pour rester, mais cela ne signifie pas que le lieu de travail physique traditionnel est mort, surtout avec des dizaines de millions de travailleurs de première ligne qui doivent être présents sur place pour faire leur travail », déclare Dan Schawbel, directeur associé à Workplace Intelligence.  « Les entreprises devront examiner attentivement la façon d’encourager les relations entre les employés qui travaillent sur place et les télétravailleurs afin de créer un modèle hybride délibéré qui aide chacun à atteindre son plein potentiel de rendement.  Et la confiance est fondamentale pour faire fonctionner ce modèle. »

La confiance stimule la motivation des employés et le rendement des affaires
Lorsque les employés ont l’impression que la confiance fait défaut dans leurs relations de travail, que ce soit avec leurs collègues, leur responsable ou dans les processus qui définissent leur travail quotidien, cela entraîne de nombreuses conséquences négatives.

Près des deux tiers (64 %) des employés affirment que la confiance a un effet direct sur leur sentiment d’appartenance au travail, y compris 4 employés sur 5 en Inde (79 %) et les deux tiers des employés aux États-Unis (73 %), au Canada (72 %), au Mexique (70 %), en Allemagne (63 %), au Royaume-Uni (62 %) et en France (58 %).

  • Les employés qui ne se sentent pas dignes de confiance sont moins productifs : les deux tiers (68 %) disent que la perception d’un faible niveau de confiance nuit à leur travail quotidien.
  • Plus de la moitié (58 %) des employés affirment qu’un manque de confiance influe sur leurs choix de carrière, dont près du quart (24 %) qui ont quitté une entreprise parce qu’ils ne se sentaient pas dignes de confiance.
  • La moitié de tous les employés interrogés dans le monde (55 %) estiment qu’un manque de confiance a une incidence sur leur santé mentale.
  • Un manque de confiance nuit même aux bassins de talents : un employé sur 5 (22 %) n’a pas présenté un ami, un membre de la famille ou un ancien collègue pour un poste vacant parce qu’il ne faisait pas confiance à son entreprise.

La confiance va dans les deux sens
Bien que l’étude montre qu’il est difficile pour les entreprises de présumer de la confiance en leurs employés, de nombreux employés hésitent également à faire confiance à leur employeur.  En fait, 38 % ne font pas confiance à leur entreprise pour faire passer les intérêts des employés avant les profits.

Où les entreprises peuvent-elles optimiser les processus ou offrir plus de transparence pour améliorer la confiance?

  • Dans l’équité : 32 % des employés ne font pas confiance à des normes égales en matière de rémunération et de promotions.
  • Dans la diversité : 29 % des employés n’ont pas confiance en leur employeur pour créer un milieu de travail diversifié et inclusif.
  • Dans la planification des horaires : 27 % des employés ne pensent pas que leurs horaires seront planfifiés équitablement.
  • Dans la sécurité : 25 % des employés ne font pas confiance à leur employeur pour créer un milieu de travail sécuritaire.
  • Dans la rémunération : 24 % des employés ne pensent pas qu’ils seront payés correctement à chaque période de paie.

Signes que la confiance au travail s’améliore
Un quart des employés dans le monde (25 %) disent qu’on leur fait confiance pour échanger des quarts de travail avec un autre employé sans l’approbation du responsable, et un tiers des employés (33 %) sont jugés dignes de confiance pour choisir leurs congés sans l’approbation du responsable.

« La confiance peut prendre des années à s’installer, mais elle s’érode rapidement si elle n’est pas une véritable priorité », déclare Dr Mullen.  « Les entreprises qui prêtent une attention particulière à la confiance — en présumant la confiance, en la modelant et en l’ancrant dans leurs processus et leurs politiques — auront un avantage vital dans la compétition mondiale pour recruter et retenir les meilleurs talents. »

Ressources à l’appui

Remarque pour les éditeurs : Veuillez vous reporter à cette recherche sous le nom de « Trust in the Modern Workplace report by The Workforce Institute at UKG and Workplace Intelligence ».

À propos de The Workforce Institute at UKG

The Workforce Institute at UKG fournit des résultats de recherches et informe sur des sujets critiques en milieu de travail auxquels les entreprises dans le monde entier sont confrontées.  En réunissant un consortium mondial de leaders éclairés des RH et de la gestion des effectifs, le groupe de réflexion est particulièrement en mesure d’apporter aux entreprises des idées pratiques pour optimiser le lieu de travail du 21e siècle, tout en donnant aux employés l’occasion de se faire entendre, y compris aux travailleurs horaires de première ligne.  Fondée en 2007, ce qui caractéristique la recherche et l’éducation au Workforce Institute – y compris les livres, les balados, les sondages, les blogues et sa liste annuelle des prédictions pour le milieu du travail – est la conciliation des besoins et des désirs de diverses populations d’employés avec les intérêts des entreprises pour gérer l’absentéisme, éviter l’épuisement, créer des horaires de travail équitables et développer des leaders solides, le tout afin d’encourager le rendement.  Pour de plus amples renseignements, visitez www.workforceinstitute.org et joignez-vous à la conversation en tapant le mot-clic @WF_Institute.

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Note en bas de page 1 : Méthodologie de sondage
Les résultats de la recherche sont fondés sur un sondage mené par Savanta, Inc.  pour Workplace Intelligence pour le compte du Workforce Institute at Kronos en juin 2020.  Pour ce sondage, des questions générales ont été posées à 3 903 répondants aux É.-U.  et à l’étranger pour étudier le leadership et l’attitude des employés par rapport à la confiance au travail, la transformation numérique et la réaction à la crise et sa gestion.  L’étude ciblait des personnes âgées de 18 à 55 ans.  Les répondants ont été recrutés à l’aide de différents mécanismes et par différentes sources pour joindre les panels et participer aux études de marché.  Tous les participants sont passés deux fois par un processus d’adhésion optionnelle et ont obtenu en moyenne 300 points de données de profilage avant de participer aux sondages.  Ils ont été invités à participer au sondage par courriel et ont reçu en échange un petit incitatif monétaire.  Les résultats d’un échantillon sont sujets aux variations d’échantillonnage.  L’amplitude de la variation est mesurable et influencée par le nombre d’entrevues et le pourcentage qui exprime les résultats.  Dans l’étude qui nous concerne, les chances qu’un résultat de sondage ne varie plus ou moins de 1,6 point de pourcentage du résultat qui aurait été obtenu si les entrevues avaient été faites avec toutes les personnes dans le monde représentées par l’échantillon sont de 95 sur 100.

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